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jad prvoslav - pretty bug

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Jad

Jad


Pseudo et pronom : noname. (he/they)
Faceclaim + crédits : e. sakraya (self)
Âge : vingt-neuf ans. blessé comme cinquante.
Lieu d’habitation : présentement debout à côté d'un camion de transport de prisonnier. l'hasard fera bien des choses.
Occupation(s) : créer le chaos le temps de pouvoir assimiler ce qui se passe.
Activité rp : préférence entre 300 et 600 mots. je saupoudre de l'anglais dans mes réponses, mais c'est principalement en français. je peux autant écrire au tu, qu'au il.
Rythme : Un rp/semaine
Content warning : rejet maternel, violence familiale, accident causant la mort d'une enfant, sang, meurtre, milieu carcéral, blessures, sexualité

   https://derry-rp.forumactif.com/t76-jad-prvoslav-pretty-bug
Jad Prvoslav
“this rage, i just can't escape. screamin' at my face. so loud, i can't hear my voice. breaking through my mistakes.” – papa roach

cw : rejet maternel, violence familiale, accident causant la mort d'une enfant, sang, meurtre, milieu carcéral, blessures, sexualité


IDENTITÉ;

patronyme Depuis que t'as mis le pied en prison, t'as tout abandonné sur tes talons. Devenu un chiffre, un sans histoire. À grogner c'Jad taché d'mauvais bails. Éternel Worm piétiné dans les souvenirs. naissance, âge Danger émanant de Californie. Vingt-neuf ans, avec une dizaine d'années de béton dans les poumons. C'est à s'demander comment p'tite fleur parvient à germer au-travers les dalles. origines, nationalité Allégeance américaine, sans drapeau de tatoué dans l'âme. Marocain et serbe, avec fierté. Bien que les arbres qui détiennent ces racines t'ont donné envie d'immoler la forêt entière. état civil actuel Fiancé à l'amour tourmenté. Incapable de dompté ton coeur à une autre mélodie. pronoms Le masculin sous toutes ces formes, sans doute. ancien métier/occupation Sans utilité pour cette nouvelle vie, t'es passé de dealer à criminel sans accomplissements plus vaillants. occupation actuelle Malgré quelques savoirs en travaux forcés depuis cinq ans (agriculture, cuisine, menuiserie), c'est auprès d'un vieux boucher que tu t'feras apprenti. groupe Nouvel arrivant.


QUESTIONS;

Comment êtes-vous arrivé·e à Derry ? Depuis combien de temps ?

Une question de secondes, de minutes. Où le paysage pour l'agent correctionnel se répète et où tu te fais chier à être d'la marchandise transportée. Il n'y a pas eu de BOOM, juste de l'incompréhension. Les quatre roues arrêtés, à un moment t'as cru que l'bonhomme t'avais oublié. Puis les portes de ta cage se sont ouvertes. T'sais pas qui était l'plus étonné ?


Pensez-vous à partir un jour ? Essayez-vous ?

Dans les ha ha ha et les vous êtes tous cinglés; évidemment. Mais plusieurs éléments entrent en compte dans cet esprit échauffé. T'es libre, dans un certain sens. Libre de respirer l'air et de fonctionner comme un humain à part entière. Puis y'aura Apple, bouffée par le même enfer. Les tentatives seront vaines. De la folie complète. Un jour la poussière retombera et les idées seront peut-être plus claires ?


Avez vous une hypothèse sur les créatures ? (votre personnage se pose-t-iel la question ou fait-iel avec ?)

T'en as lu, des histoires de gosses. Vu, des films d'épouvantes. Pourtant tu seras incapable de faire sens de cette connerie. Au point que tu ne pourras jamais enligné deux pensées pour raisonner leur présence. Tu prendras trop de temps à être en paix avec la situation, de toute façon. C'est inmanquanble de t'entendre dire c'est quoi ces saloperies ? une fois de temps en temps.


À qui ressemble "votre" créature ?

Elle sera vile dans sa forme. Probablement la même qu'Apple. Haute comme quatre pommes. Visage chérubin au sourire uncanny valey. Mélange chimique dans le crâne qui force sueur froide sur tout l'corps. Leila là. De sa petite voix qui grince entre les tempes. Elle aura aussi tendance à prendre la forme de ces êtres pour qui la haine est tant vorace (ton père, surtout)... Qu'elle pourrait te faire défoncer le moindre bois pour user tes poings sur leur gueule. T'es sans filtre, lourd de secrets. Distant et solitaire.


Qu'est-ce qu'il vous manque le plus de votre vie d'avant ?

À partir de quel moment ? Tant d'évènements où le "avant" bat de l'aile au meilleur parfum. Mais avant Derry ? Rien. T'étais même pas certain de pouvoir sortir de prison. T'avais même plus contact avec ta femme. Peut-être que tu vas t'ennuyer de la nourriture, même si ce n'était pas la haute gastronomie. Mais t'avais littéralement rien à ton nom, ni à ton avenir, en arrivant ici.





CARACTÈRE;
Dynamite éjectée dans le monde aux tensions musculaires éprouvantes. Passé montagne russe sur les chevilles à mordre le pavé; solitaire aigri. Chien galeux violence et voix portante. Dédaigneux et allez tous vous faire foutre. Protège tes intérêts avant de penser au grand nombre. Cerveau réinventé au détriment d'un futur d'isolement. Crée chaos inconscient. Alors qu'derrière sang séché et cicatrices s'repose bête sympa qu'a trop vécue. T'as adopté attention chien méchant pour te protéger. Possibilité de t'adoucir pas hors de vue. Laissera mastiqué et recraché derrière un p'tit con au comportement problématique. Partiellement d'bonne foi. Démarrage quart de tour à l'agressivité rage canine. Muscles de la mâchoire valses. Jointures abimées. Y'a d'quoi s'méfier de tes yeux sombres. T'tenir à un bras de distance pour éviter les morsures. Ça s'ra maladroitement que tu viendras à proposer ton aide. Esprit vif et analytique comprend que c'est l'mieux à faire. C'est qu'à force d'aboyer, tu enfouis c'petit mec qui sait rigoler. Qui sait s'faire douceur et réconfort. Molosse de garde prêt à jeter sa vie sur les railles pour d'autres gens. T'es pas juste un tas d'viande avariée. Deep down, t'as vraiment d'quoi à offrir.

FAITS DIVERS;
1. Bien que ses parents ont des origines variées, ils sont tous les deux nés en Allemagne. Emportant de fait même, avec eux, leur dialecte en territoire américain. Ce fut la langue priorisée à la maison, ce qui permet à Jad de le parler avec aisance. Cependant, il utilise presqu'exclusivement l'anglais, sauf lorsque les émotions sont trop fortes.

2. Ses seules possessions sont celles qu'il avait sur lui au moment de son arrestation. Que des objets de valeurs qui n'ont aucune utilisé pour les autres et qui pourrait facilement créer un champignon atomique si quelqu'un venait à lui voler un de ces éléments. En effet, il n'a que: son alliance, une photo d'Apple et Leila pliée en quatre, un briquet subtilisé à son père, une montre offerte par sa fiancée, un bracelet qui ne fait pas fier allure (mais créé par sa fille) et un téléphone déchargé. Il n'ose pas se débarrasser de celui-ci, contenant en sa mémoire tous les souvenirs de ces jours... bien trop normaux.

3. Jad porte comme surnom Worm. une analogie singulière qu'a déblatérée sa gamine en tentant de mettre les mots sur leur situation. Leur amour. Sa naissance. La vie. Sans surprise que ce diminutif s'est vu s'entacher d'un sens bien plus sombre depuis l'accumulation de ses conneries. Apple continue de l'utiliser. La seule hantée par ce souvenir.

4.  On ne pourrait dire s'il est matinal, ou s'il ne dort juste pas. Tout porte à croire qu'il souffre d'insomnie depuis une éternité. En plus d'avoir pris l'habitude de dormir un oeil ouvert ces cinq dernières années. C'est l'un des premiers que l'on voit trainer sur la main road. Un peu dans sa tête. Ou entrain de s'garder en forme à donner des coups dans le vide.

5. Jad perd souvent la force dans ses mains, s'ayant plus d'une fois défoncé les articulations dans des combats. Surtout contre des murs. Parfois, il ne laissait même pas le temps à ses jointures de guérir, qu'elles retombaient en miette. Cette situation lui cause immensément de frustration et il sait qu'il est complètement foutu, à ce niveau.


QUI VA LÀ?

pseudo, prénom j'vais par nonameforyou, mais en vrai j'm'appelle kyl' ! personnage inventé, pré-lien, scénario? un p'tit inventé tout frais tout moche. destin du personnage? j'aimerais qu'il soit considéré comme mort (j'ai l'impression de signer mon nom derrière une carte de don d'organe jpp). crédits avatar par aeroplvne  rose , icons par martyr et gifs by self. fuseau horaire c'lui du québec.... rythme rp j'fais toujours de mon mieux pour une réponse / semaine. mais ça m'arrive plus souvent une réponse/la quinzaine.comment as-tu découvert le forum ? tumblr baaaaby. team mâche ou team roquette? ROQUETTE. lapino  
Jad

Jad


Pseudo et pronom : noname. (he/they)
Faceclaim + crédits : e. sakraya (self)
Âge : vingt-neuf ans. blessé comme cinquante.
Lieu d’habitation : présentement debout à côté d'un camion de transport de prisonnier. l'hasard fera bien des choses.
Occupation(s) : créer le chaos le temps de pouvoir assimiler ce qui se passe.
Activité rp : préférence entre 300 et 600 mots. je saupoudre de l'anglais dans mes réponses, mais c'est principalement en français. je peux autant écrire au tu, qu'au il.
Rythme : Un rp/semaine
Content warning : rejet maternel, violence familiale, accident causant la mort d'une enfant, sang, meurtre, milieu carcéral, blessures, sexualité

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Histoire
deaf with demons on both side
C’est pas toi, c’est le système.
Parce que m’man avait trop de boucan dans le crâne. Inconsciente de sa grossesse jusqu’à l’accouchement. Et tes cris ont eu l’effet de milles âmes en perdition dans les limbes. Elle s’est mise à crier plus fort que toi. Dégoûtée par cette naissance. effrayée par ta peau décolorée et tes petites billes sombres. Et même si elle scandait des atrocités bonnes pour l’enfer; personne n’a pris deux secondes de conscience pour dire she’s probably bad for the newborn. Trois tapes sur les fesses et direction chaos et indifférence. À certains moments, c’était à se demander s’ils avaient conscience qu’un bébé respirait dans le salon. Couchette à même le sol. La voix arrachée par les plaintes. Les deux pas-si-adulte-que-ça parents à la frontière de la criminalité. Les services sociaux s’en sont vite mêlés; avec leur beau calepin et leurs chaussures cirées. Ça aurait jamais suffit de te retirer à ce shitshow série B. Il y avait toujours une envie de destruction pour revenir frapper à la porte. Le père qui proclame he’s my child ! Et c’est dans un abandon complet de ton cas que tu retournais pourrir entre deux coussins de canapé.

C’est bien parce que l’État le force que tes fesses ont pu se souder à une chaise d’école. Ça a peut-être servi à te bourrer le crâne de concepts inutiles, mais ça ne t’as pas empêché d’avoir le dos droit de conneries. Les mauvaises notes qui embellissent le frigo; rendent colérique papa. Alors que t’intègres à la fois un clan d’amitié particulièrement solide et celui des petites frappes aux poches doublées. Tu te mets aussi, dans ces années, à t’intéresser aux filles. Et avec le plus beau sourire, t’empoches tout ce que tu veux. On déconne pas avec le p’tit gars qui débarque avec l’arcade sourcilière éclatée. Parce que p’pa la veille, il a décidé qu’il était de mauvaise humeur. C’est peut-être grâce à eux, tes parents, que t’as vieilli trop vite. Alors que t’étais en âge de jouer aux jeux vidéos ou de sortir avec des potes; tu devais retenir la porte de ta chambre avec tout l’poids de ta détresse pour pas qu’il entre. Il était peut-être temps que t’apprennes à rendre les coups. Même si c’était gage de rencontre officielle avec madame la Faucheuse.

Dans la même semaine, on te renvoie du système scolaire et on prend tes empreintes au poste de police. Tu fais les beaux yeux j’ai trouvé ça par terre j’ai voulu le r’vendre promis j’deal plus. Et ça se termine avec une amende et rien de plus. Joint tous les beaux papiers sur le frigo et attrape ton sac pour rejoindre une fête. Où pote se pavane fièrement avec nouvelle copine au bras. Le même qui s’est poudré le nez sur le siège d’une toilette deux jours avant. T’attrapes le premier verre tendu et tu te fais calme entre les corps ardents. Parfois tu joins une tournée de tape dans le dos c’est cool de t’voir dude ! et les autres fois; t’es en suspens dans le temps. Parce que tu captes la présence de ce qui se rapproche le plus d’une déesse. Tu perçois les notes de son rire entre deux boom-techno. Visage signé parfaite perfection. T’existes pas; même pas dans son angle-mort. Gamine se fait passion aux lèvres de pote i’m not a junkie. Ah, c’est elle sa copine ? Ce soir-là, t’en as rien eu à battre. Tu l’as approchée avec l’coeur en complète dérive. Et tu l’as assommé d’un tu viens souvent ici ? Vous savez, ici. Cette adresse que personne ne se rappellera demain. Ce ici. Drague deux balles fait rire. Et au fond d’toi, tu sais déjà que c’est dans la poche.

jad prvoslav - pretty bug N6gx

C’est particulier d’avoir à la fois la seconde et la première place dans son coeur. Parce que tu n’es pas la main qu’elle tient en public. Ni le gendre qu’elle présente au détour d’un repas. Ça n’empêche pas le romantisme de se faufiler contre vos lèvres.  Appétence fauve dans les bras; entre les cuisses. L'exaltation à chaque plans impulsifs qui la soulève sur tes épaules pour voir le monde différemment. T’es jamais parvenu à faire mine de te contenter. L’avoir partiellement dans ta vie n’était pas assez. Même si les mensonges deviennent si simples et priorisent ta compagnie. À grogner entre ses seins, se rapprochant de son myocarde luxuriant et atrophié: quand est-ce que tu m’appartiens ? et lorsque la question n’est pas charnelle, elle se teinte de jalousie spontanée. Ça t’enflamme à chaque fois qu’elle soupire ton prénom. Souhaite qu’elle le grave sur sa langue et qu’elle ne louange que votre passion.  T’as vraiment envie de faire ta vie avec cette fille. C’est peut-être pour cette raison que t’as senti que la terre s’est mise à déconner d’axe, quand elle a cessé de retourner tes appels. Qu’au moment de la chercher, tu te coltines sa meilleure amie qui te dit elle est pas là. puis d’toute, fou l’camps. T’as forcé des portes, bousculé tes potes. Tu voulais qu’une chose : qu’elle te regarde dans les yeux et t’crache à la figure qu’elle s’est foutu d'ta gueule depuis le début. Pas vrai ? Peut-être que t’as été trop aveugle. Ou bien trop con. Trop amoureux ? T’as jamais eu le droit à cette torture; cette satisfaction. Meuf s’est volatilisée avec ses beaux yeux, son rire attrayant, son derme agréable, son corps divin. Elle est partie avec sa voix mielleuse au matin, ses ongles contre ton crâne, ses morsures maladroites. S’est faite cambrioleuse d’une partie d’ta vie. D’ton coeur, vraiment.

Ça fait combien de temps ? Tu ne pourrais pas dire. Pas même la dernière fois que t’as cligné des yeux ou respirer. Quelqu’un a pesé sur pause avant de partir aux chiottes; en te laissant là, entre les céréales et les tartinades, devant un fantôme. L’impression que sa beauté te traverse avec force et dégât, comme la première fois. Seulement l'amertume rejoint la piste de danse. Traîne douleur avec elle et confusion. Tu l’sens crépiter dans tes poumons, cette envie de parler, de gueuler. D’être le premier qui prend conscience du nouveau fracas de votre existence. Parce qu’il y a ce gros truc sur quatre roues qu’elle tient entre ses deux mains. Il y a la blancheur de sa peau; la terreur de son âme. Et ton sang froid qui chute, qui te fait frissonner. Ça te flanque le vertige. T’oses pas faire un pas de plus, comme si le sol allait s’effondrer et amener ce moment dans le néant. Comme tu t’permets pas de détourner le regard de cette fresque. d’elle. d’elles ? T’es pas stupide; tu sais qu’il y a un bébé caché là. Le gazouillement qui fait son petit chemin jusqu’à tes tympans. Qui te fait déglutir et abandonner ta boîte de biscuit et canette de bière sur une étagère au hasard. Tu ne comprends pas. Mille questions là, dans l’crâne. Quand quoi comment où ? C’est le tien ? Le mien ? Le sien ? C’est pour ça que t’es partie ? Y’a ta bouche qui s’écarte comme pour exhaler quelque chose. Une mâchoire qui se tend. Le poing fermé aux jointures sans plus de circulation. C’est qui le plus fort entre vous deux ? Qui porte la honte la moins lourde sur ses épaules ? L’animosité la mieux domptée ? Scinde finalement le silence une voix qui fait grincer la porte. T’as pas envie d’aller boire un verre… quelque part ?

Tu sais… ?
Elle ne semblait pas être surprise, d’avoir le poids de cette question sur les épaules. Alors que t’admires en toute réserve la petite dans sa poussette. Sentiment d’avoir les tripes à découvert, tombées au sol. Tellement plus rien n’est à sa place au fond de toi. Les bras croisés qui tentent d’tout garder ça en d’dans. Tu t’crois bien droit, mais t’es enfoncé dans ta chaise comme une seconde colonne vertébrale. Si seulement quelqu’un pouvait ressentir un dixième de l’ouragan qui fait ravage dans ton palpitant. Parce que devant toi se dévoile un rêve que tu ne pensais même pas avoir. Bien trop accablé par le concept même de la famille. T’as jamais anticipé ce besoin viscéral d’en avoir une à toi. Avec elle. Bien que sa disparition laisse un questionnaire cent pages recto-verso sur son chemin et beaucoup de démons léchant ta nuque… Tu l’sens c’battement qui porte encore les prouesses de son prénom. À seulement y penser, tu redeviens un rien fulminant. Et la braise trouve accalmie lorsque la belle cale l’enfant contre ton torse. Tout ton corps se délie pour offrir une rapide protection de ce petit être. Fragilité aux joues potelées. Crâne doux dans le creux de ta main et le reste en appuie à l’intérieur de tes bras. Comme si t’avais toujours fait ça. Que cette protection te coule dans les veines sans mode d’emploi. Les muscles se relâchent, une chaleur confortable revenant enveloppé tes épaules. Tu découvres son minuscule visage du bout de l’index. Encore coincé dans le mystère le plus terrifiant, toujours sans vérité. T'es certain d’un truc : qu’elle est aussi magnifique que sa mère. Leila… Aussitôt un sourire cadenassé depuis quelques semaines froisse tes lèvres…. Hey Leila… on te laisse ces quelques secondes de flottement. Cette parfaite symbiose bientôt ébranlée par les sentiments bien plus tempêtes que les tiens; ceux de celle qui ressent le besoin de parler, pour n’pas crever.

jad prvoslav - pretty bug Cqgi

Quatre ans, bague au doigt et vie de famille parfaite pour ce que t’en connais. Constamment hanté par l’impression de ne pas être assez pour la gamine. Pour ta femme. parce que tes promesses d’adolescent n’ont jamais fait poids à tes obligations. You’re a dealer, que tu souhaites un avenir meilleur ou non.  Incapable de te retourner; l’annonce de ta paternité au coeur à peine âgé de dix neuf ans. C’est de la folie, en soi. Pourtant, quatre ans plus tard, malgré le nombre considérable de dérape… Vous êtes encore un tout. Le même tout que t’as forcé en une étreinte ce matin-là. Les cents baisers auxquels on dit dégaaaage, avant de te laisser amener le petit ange à la maternelle. Ce soir-là, t’as aussi la responsabilité d’aller la rechercher. Les vendredis, c’est surprise dans le fond de la main. Généralement une friandise. Et elle le déguste en faisant trois pas lorsque t’en pose un. Tu tiens son sac-à-dos d’une main en l’écoutant agencer les mots pour parler de sa journée. Les phrases sont toujours courtes; incomplètes. Forçant vos esprits à redoubler d’efforts pour bien résoudre les flots de pensées qui s’échappent. T’as le rire facile, la patte dans sa crinière. Lorsque lentement, ses douces mèches quittent ton toucher et son petit corps s’élance vers l’avant. Pa’ look ! quelques pas d’avance lui font traverser la rue. Les caméras prouveront que la lumière était bien verte pour vous. Mais le regard baissé du conducteur en avait rien à battre, visiblement. Un son de choc lui fait relever la tête; et il enfonce la pédale d’embrayage en regardant dans le rétroviseur le drame qu’il venait de commettre. Hit and run en bonne et due forme.

Tu n’auras jamais su ce qu’elle tentait de te montrer, Leila. Une seconde elle sautillait devant toi. L’autre, elle gisait au sol à des mètres du point d’impact. La terre entière se dérobe à cet instant. Ton existence entière envolée en mille éclats. Ça se fracasse tout autour, au rythme où les regards se lèvent. T’as envie de vomir. Recracher ton palpitant qui déraille dans chaque parcelle de ton être. La souffrance est à un niveau qui ne s’explique pas. Tu ne sens plus la brise sur le haut de tes joues. Ni l’air se faufiler entre tes doigts. Tout est lourd. Gavé de gravier au point de suffocation. Inacceptation attachée à la cheville qui t’entraîne six pieds sous terre sans possibilité d’reprendre pied. L'équilibre fout l’camps. C’est trop pour elle. Alors que tes poumons brûlent de désespoir. Crachat de poussière en t’épuisant à crier son prénom. Tombé à genoux à côté de son corps. Le tient courbé en dôme affligé au-dessus d’elle. Protection fissurée. Ses mèches carmins enroulées dans ton emprise douce. Trop douce. Ça t’raisonne dans l’crâne; siffle dans tes tympans. Y’a plus que toi et la mort. Son derme encore chaud sous tes doigts tremblants. Logeant dans le déni le plus funèbre, son crâne sous ton menton. Tu pleures à grandes pompes. Chassant d’une vivacité blessée toutes les mains inconnues qui souhaitent te consoler. C’est une haine immédiate et latente que tu exhales pour tous ceux qui vivent. Toi compris. T’as échoué. À être un fils. Un garçon. Un homme. Un mari. Un père. Game over sur toute la ligne. Qu’est-ce qui t’empêches de te lever et d’aller tenter la même fatalité ?

Les appels restent sans réponse. Regard trou noir et carcasse engourdie. Sans gyrophare, les policiers te laissent errer les quelques pas restants pour retourner chez toi. T’as envie de continuer tout droit. Faire le tour du quartier sans jamais t’arrêter. User tes semelles jusqu’à la plante du pied pour tenter de rediriger la douleur ailleurs. Mais elle empoisonne tout en d’dans. Même t’vider les entrailles sur le pavé ne soulagerait pas cette envie de crever. Ce souffle froid purgatoire qui complique chaque battement. Mais tu finis par traverser la porte. La vérité en tâches foncées sur ton chandail. L'absence de lueur dans les yeux; l’absence d’enfant dans tes bras. Tu fais presqu’aussitôt face à Apple, prête à te prendre la tête pour ce retard. Mais son attention analyse bien plus vite la situation. Et son intelligence se charge du reste. Son amour tente pourtant d’aveugler la vérité. Aussi brisée dans un non répété. T’as pas la capacité d’être fort; aussitôt repris de sanglots. Les nerfs assez vif pour rattraper la mère à qui l’annonce silencieuse tombe comme une hache. Les corps écroulés sous le poids du cataclysme. Alors que tu la serres d’une force à émietter les os. L’désir qu’elle sente que t’es là. Au-travers les couches de souffrance, de contestation et de plaintes à tuer toute vie dans les coeurs attentifs. À cet instant, elle s’est mise à nourrir une envie de mourir. toi, une envie de tuer, de vengeance. Et bien qu’au fil des mois, des complications, des émotions à fleur de peau et des esprits qui s’enlisent, tu as regardé Apple dans les yeux en promettant de ne faire aucune connerie; l’avenir trouva bon de piétiner cette intention doigts croisés. Dévoré chaque jours par les démons qui ne lâchent pas prise: chaque fois que tu passes devant sa chambre, qu’un parfum te rappelle le fond d’son crâne, que tu te prends le pieds dans l’une de ses poupées, que la femme de ta vie frôle des élans de psychose naturels à tel drame…

jad prvoslav - pretty bug 0s2e

Dans des brèches de lucidité, tu t’es rappelé ce visage. Le coupable. Jamais retrouvé malgré les nombreuses recherches. Modèle de voiture bien trop commune, aucun témoin pour offrir une description claire. Plaque automobile absente. A sûrement dissimulé l’arme du crime dans un garage le temps de revenir de ses cauchemars, enfouir sa culpabilité. Mais t’as dealé dans le même couloir d’où il logeait. Et lorsque t’as croisé son regard… c’est tout l’reste qui sabote le moment présent. Les émotions qui te reviennent en ouragan dans le torse. Gère le marchandage et t’empresses de le prendre en filature, à pied. Concept que tu répètes pendant près d’un mois. Traque la proie d’une aura sanguinaire. Jusqu’au jour où, certain de monter le plan idéal, tu l’attaques dans son logement. Les fracas alertent les voisins immédiats. Alors que les corps se démènent et qu’au détriment de l'arme blanche et de coups répétés: il perd la vie. Adrénaline dans les veines, t’es incapable de ressentir un quelconque soulagement. L’ombre des promesses faites à Apple qui se fracturent comme du verre fragile. La réalisation qui rampe au sol dont les conséquences seront pires que ce quotidien étouffant. Tu t’empresses de quitter les lieux, le derme et le linge de nouveau peint de cette teinte carmin visqueuse. Un sentier de témoin permettra aux policiers de retracer ton chemin alors que tu débarques à bout de souffle chez toi. Les bras qui enlacent ta femme aussitôt, l’coeur en mille artifices. Elle n’en voulait pas, de tes bras. Ni de se sang qui s’imprègne contre elle. Ni de cette nouvelle réalité bien trop difficile à encaisser. Tu l'as trahie. Rapidement, les lueurs colorées illuminent la rue entière. Les discours habituels du corps policier au porte-voix de leur voiture forcent davantage les curieux à s’positionner à leur fenêtre. Ce n’était qu’une question de temps avant que les agents passent la porte avec prudence, t’obligeant à relâcher tout arme et te reculer de quelques pas. T’inspires une dernière fois ce parfum bien à elle, l’étreinte s’abandonne pour positionner tes bras derrière toi. Murmurant quelques mots alors que les menottes vinrent se nouer à tes poignets. Don’t worry Apple. you know that I love you right ? La satisfaction qui n’a jamais pointé le bout de son nez. Hanté par la lueur présente dans le regard de la belle. Tu l’as abandonnée. Sans mari; sans gosse. Et le premier jour à la cour, contre toute attente de ton avocat bas-marché: tu plaides coupable pour meurtre prémédité.

Bien entendu que t’as beugler l’injustice de la situation. Plus t’y pensais, plus tu broyais du noir. Et à chaque visite d’Apple de l’autre côté de la vitre; tu plongeais dans une folie singulière. Les chaises renversées, les coups donnés sur toute surface accessible. Le malheur devenait chaque jour plus grand. Sans enfant, le fantôme d’un amour encore brutal pour une femme à la psychologie qui s’affaiblit. L’emprisonnement à perpétuité. Les bagarres qui se succèdent aux blessures presque mortelles. L’acharnement violent. Certains faisaient un pas de recul en connaissant la cause de ta peine bruyante. Te permettant de joindre la table d’ceux prêt à t’accueillir lorsque tu ne pourrissais pas au trou ou n’te décomposais pas à “l’infirmerie”. Parfois même transporté jusqu’à l’hôpital, bien menotté au lit. Et la bête se déchaîne de nouveau, jusqu’à ce que les dirigeants de la prison décident de mettre une pause aux visites possibles. Te coupant indéfiniment de ta femme. Et rapidement, il n’y eut plus personne pour prendre tes appels. Complètement muselé où tu te mets à japper encore plus fort. T’arrives plus à raisonner un d’ces soirs. Ça brûle en d’dans. Les décisions acides qui pulvérisent la logique humaine. Tu ne parviens pas à apaiser ces maux au fer rouge. Alors tu renverses tout. Les poings qui s’acharnent sur les murs; craquements des os et chair à vif. Tu fais culbuter le lit à deux étages. Tu gueules comme ce jour-là, en pleine rue. Et lorsque les gardiens furent finalement alertés par ta crise; ils se sont mis trois pour te maintenir au sol après que t’aies agressé le premier qui s’est pointé. Forcé à la camisole de force; les papiers furent signés le lendemain matin pour ton transfert immédiat à une nouvelle prison.

Hémoglobine séchée sur la gueule, coagulée sur les jointures enflées; t’es attaché comme une bête bonne à l’abattoir à l’arrière du véhicule. Cage de ferraille aux répercussions des choix musicaux de l’agent au volant. Petit grillage qui laisse contact humain possible entre vous deux. Tu le connais, personnellement. bonhomme présent dans ta vie depuis que tu mordais l’béton comme le fait un adolescent mal élevé. Toujours dans les parages, malgré les modes de vie différents. Évidemment qu’il n’était pas d’humeur avec toi. De ta bêtise accomplie. Les t’as pas pensé à ta femme ? qui dressaient drap rouge devant le regard allumé du taureau. C’est le premier à te flanquer un coup de bâton dans les côtes. Mais aussi le premier à se poster à l’hôpital pour veiller. Et il t’amène vers ton prochain supplice parce que tu ne sais pas te tenir. T’as le crâne qui roule, la gueule pâteuse. L’esprit flou des dernières injections de calmant direct sur une fesse. À chaque tu m’enlèverais pas c’te camisole ?, il te répond non. De temps en temps, t’essaies de te déprendre de cette connerie comme Houdini. Puis t'abandonne en râlant fortement. J’veux juste r’voir Apple à moitié étouffé dans l’air. Même si tu te sais incapable de lui refaire face solennellement, dû à tes nombreuses bévues. C'est pas elle, qui t’alimentes autant comme une décharge dans l’immoralité. C’est ton reflet dans sa réalité. C’est l’échec flagrant qui t'électrise à chaque larme… What’s that nonsence… incompris derrière le volant. T’as pas le temps de demander ce qui se passe que les freins s’enclenchent et que l’homme quitte son poste. La porte se claque et tu restes con, avec sa musique merdique. Y’a des conversations à peine perceptibles de l’autre côté de la double carrosserie. Le temps s’échappe dans les élans vocaux. Puis, les grandes portes s’ouvrent et un filet de lumière tardif se glisse jusqu’à tes pieds. Ta tête pivote vers ces nombreux regards, l’agent en biais, bras croisés. T’as l’impression soudaine d’être une bête de foire.

T'es pas prêt Jad,
pour la suite de tes aventures.
Où tu trouveras soulagement d’avoir fui le système carcéral;
plus mortel t’attend de l’autre côté de la porte.
Jack O'Donohue
MJ

Jack O'Donohue


Pseudo et pronom : lune / elle
Faceclaim + crédits : matthew mcconaughey ; av by self + gif by machinecreature
Âge : père temps n'épargne personne, encore moins les pécheurs, quarante-cinq (45) années lisibles au coin du regard.
Lieu d’habitation : centre-bourg, où la multitude offre l'illusion de la sécurité – et ce malgré le partage de chambrée avec des hurluberlus.
Occupation(s) : croque-mort, fabricoleur de cercueils, menuisier quand sa pelle repose.
Activité rp : lente + 300 à 700 mots / dialogues en français ou anglais / 3ème personne.
Rythme : Un rp/mois
Content warning : mort/deuil, escroquerie, abus de confiance/gaslighting.

   https://derry-rp.forumactif.com/t59-jack-in-hell-i-ll-be-in-good
Tu es validé·e!

ta plume m'a terrassée – dès les premières lignes y avait je sais pas cette ominous aura, la poisse de la malchance, la mauvaise étoile sous laquelle est né Jad qui déteint sur ta prose et nous annonce déjà la couleur... l'impression qu'il a une tonne de pensées qui bouillonnent sous son crâne et en même temps t'as la subtilité de pas tout nous révéler de ce qui le travaille, en semant juste les conséquences de cette hargne explosive sous-jacente, comme une façon d'extérioriser son feu intérieur?
puis cette espèce de rage dissidente qui l'alimente là, tu le matérialises si bien dans le passage sur sa jeunesse, ça donne vraiment le sentiment qu'il avait que ça pour rester vivant, c'est triste et si bien décrit. et la tempête qui se calme quand il est avec sa fille mais mon CŒUR vraiment, c'est un moment d'une telle tendresse dans le brasier qu'est cette fiche, ces petits détails de moments passés avec elle sont incroyablement touchants et paraissent tellement authentiques. la chute après l'élévation, ta description de la colère incandescente qui aveugle Jad, puis l'après, les conséquences de ces actes m'ont tellement bouleversée (sérieusement, j'ai lu ce passage en étant limite accrochée à mon écran comme on le serait à un chapitre mouvementé dans un roman)
j'insiste là-dessus parce que damn, un super moment de lecture pour moi, chaque mot tapait dans le mille comme un uppercut.
je vais espionner TOUT des rp avec Apple parce que j'ai un besoin viscéral de savoir comment ça va se passer entre eux eyes
je te valide avec immense plaisir, hésite pas à aller t'inscrire aux rp d'arrivée si tu en as envie heartwhite


Bienvenue! Te voici officiellement un·e habitant·e de Derry! Tu as passé la frontière qui te sépare à jamais du reste du monde. Maintenant que tu es intégré·e à la ville, il est temps de construire ta nouvelle vie.

✧ À la suite de ta présentation, tu peux organiser la suite comme il te plaît: liens, chronologie, moodboard... Tu es libre de faire comme tu préfères! Tu trouveras quelques modèles juste ici.

✧ Si ton personnage est un nouvel arrivant, il sera accueilli par @"", au cours d'un rp rapide qui aura pour but de présenter la ville à ton personnage!

✧ Tu peux rencontrer le voisinage en venant visiter les recherches de RP et de liens et partager une tisane dans le flood.


autres liens utiles;


Allez file, et amuse-toi bien! ♡
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