Cosmo Hendricks — There's a fume in this truck and I don't know if we're dead or what the fuck

IDENTITÉ;

patronyme Cosmo Hendricks naissance, âge 02/02/2002, 22 ans origines, nationalité Citoyen américain originaire de l'Idaho état civil actuel Célibataire pronoms Masculin ancien métier/occupation Leader du projet Braindead Mobydick, groupe de garage punk dans lequel il joue de la batterie. Aussi, collectionneur de petits boulots. Dernièrement; rookie sur des festivals. occupation actuelle Indéterminée groupe New in town (à priori?)

QUESTIONS;

Comment êtes-vous arrivé·e à Derry ? Depuis combien de temps ?

Pensez-vous à partir un jour ? Essayez-vous ?

Avez vous une hypothèse sur les créatures ? (votre personnage se pose-t-iel la question ou fait-iel avec ?)

À qui ressemble "votre" créature ?

Qu'est-ce qu'il vous manque le plus de votre vie d'avant ?




CARACTÈRE;

Refus de grandir, d'obtempérer, de courber l’échine. Rejet des normes sociétales, de la bienséance, de quelconque hiérarchie. L’écusson sur ton sac est un pentagramme inversé et peu importe ce que les gens pensent que ça implique ou sous-entend. Les ignorants, moutons sans cervelle et prisonniers du troupeau auront toujours tort. T’es bruyant, ambitieux, casse-cou et t’as souvent choisi de n’avoir aucun regret. Alors, ouais. T’es ce crétin qui fonce tête baissée dans le film et qui se fait pas bouffer en premier, mais qui survit pas à la fin et en réalité, ça te convient bien. T’as conscience d’être qu’une fourmi sans importance dans l'immensité de ce monde. T’aimerais qu’il en soit autrement, que tout le monde ait un rôle à jouer, que l’égo disparaisse, que les masques se baissent, que les grands deviennent petits, que l’équilibre soit enfin trouvé.

Tu crois en plein de choses, parfois t’écris et parfois c’est le corps qui s’exprime. La musique est ton exutoire mais également un prolongement de ta personne. Une chose à laquelle tu ne pourras jamais renoncer, tout comme l’air que tu es en droit de respirer.
Hostile envers les pèteculs, altruiste investi d’une mission pour tous ceux qui sauront se montrer vrais, humbles, sages. Tu ne crains pas qu’on t’accuse d’avoir des préjugés, les idiots imbus d’eux-même n’ont pas le recul suffisant pour comprendre que c’est une nécessité. Les hypocrites accueillent à bras ouverts leurs bizuts, auxquels tu préfères montrer ton cul que serrer la main.

FAITS DIVERS;

- Enfant des rues dans le sens où, te garder plus de 5 minutes à l’intérieur est devenu impossible passé 4 ans d’âge. T’étais le morpion d’un paquet de vos voisins, toujours à fourrer ton nez partout, mais surtout ta bouche. Un gâteau par ci, un bonbon par là. Pas étonnant que t’ais jamais eu faim à l’heure du dîner.

- Faut dire que tes géniteurs ont toujours eu une conception particulière de la parentalité. T’es né parce que tu devais naître, ça fait quand même mieux d’avoir un gosse une fois mariés. C’est ce qu’ils pensaient. Mais t’as jamais vraiment été à la hauteur de leurs carrières. D’abord le boulot, toujours le boulot. Les vols, les escales, les sms de la daronne pour simuler un lien, une autorité fictive sur ta personne ou ta chevelure hors de son contrôle ou de sa portée. Entendre le daron t'appeler fils par mimétisme, surtout pas parce qu’il le pense vraiment. T’es pas son gosse, t’es juste un gentil animal de compagnie avec qui on peut jouer à la balle une fois par mois sur le gazon fraîchement tondu devant la maison.

- Un jour, le grand-père débarque, mit à la porte de sa maison de retraite. Ils ont osé, un papy gâteux qui vit ses dernières années, ils l’auraient laissé croupir sur le pavé si personne n'était passé le chercher et sans le moindre remord. T’avais pas le choix, fallait que tu le récupères, que tu sauves sa vieille carcasse. Au téléphone ça a gueulé, ce que t’as fait c’était de la folie. A ton âge, t’as pas encore ce qu’il faut pour traverser l’état ou même prendre un taxi. Mais tu sais où est caché l’argent, tes darons sont pas discrets, alors tu fais comme t’as envie. Et là, t’avais envie de la compagnie de ton papy. Qu’ils essaient un peu de le foutre dehors cette fois, ils découvriront que t’as aussi un peu de chien de garde en toi…

- La couleur du sang ne t’a jamais fait peur. Abonné depuis tout petit aux chutes précédent les écorchures, t’as vite été immunisé à la peur d’être blesser. C’est plus rigolo de ne pas y penser. Quand on grimpe à un arbre c’est pour savoir comment ce sera une fois là-haut, pas pour savoir à quelle vitesse on va se retrouver en bas. Curiosité sans limite qui brave les interdits quand les persécuteurs et possesseurs de l’autorité ont le dos tourné.

- A l’école, on a mit du temps à te cerner, faut dire qu’en classe t’es pas vraiment ce qu’on attend d’un profil tel que le tien. En marge, tu passes plutôt pour un cassos auprès de tes camarades. T’as du répondant quand on te prend pour cible et t’as le cran suffisant pour inverser les rôles et devenir le bully, mais tu le fais pas. T’es mieux dans le fond de la salle à gribouiller des Vegeta aux visages asymétriques et aux proportions foireuses partout sur tes cahiers.

- Les premières véritables amitiés se forment autour de tes passions naissantes, saison après saison. D’abord le hockey, puis le skateboard et plus tard la musique. Au collège, tu mets sur pied le projet dans lequel tu t’investis corps et âme. Ce groupe, c’est ton bébé et t’en feras quelque chose d’incroyable, t’y crois à fond.

- Il était quand même à prévoir qu’avec un caractère comme le tien, le bâteau se mette à prendre l’eau. T’y vois pas le mal, la vie est ainsi faite, des hauts, des bas, des bas toujours plus bas. Impossible de savoir de quoi demain sera fait, la seule chose dont tu es certain c’est que tu n’abandonneras pas.

- En négligeant tes études au profit de tes passions, il était évident qu’une fois arrivé à la majorité, tes options se voient restreintes. Peu importe, tu veux être libre de faire tes propre choix sans avoir à dépendre d’un système corrompu basé sur la réussite professionnelle et la taille de son compte en banque. Tu te satisfais de petits boulots honnêtes qui ne paient pas de mine, mais qui ont le mérite de te ressembler. Ce que tu arrives à mettre de côté, tu l’investis ensuite dans ton projet pour qu’il puisse continuer de vivre avec toi. Vous n’avez jamais percé ailleurs que sur la scène underground et c’est tant mieux. Le but de tout cela est de s’adresser à ceux qui sont en mesure de comprendre votre message après tout.

- Le décès de ton grand-père t’as pas mal secoué. Il était ce qui te maintenait attaché à ta ville natale, une présence non pas chaleureuse, mais essentielle dans cette maison beaucoup trop grande pour vous deux. Celui qui t’a inspiré à ne jamais montrer autre chose que ton véritable visage, à ne pas chercher à convenir à qui que ce soit. L’homme qui avait dédié sa vie entière à sa patrie et qui en remerciement s’était vu traité comme un parasite dont on aimerait mieux être débarrassé rapidement. Mieux vaut ouvrir sa gueule quand on peut encore se servir de ses jambes et de ses poings, une leçon que tu n’oublieras pas.

- Cet été, tu vas parcourir le Texas en long et en large, d’un festival à l’autre. La Californie c’était sympa l’année dernière, cette fois, t’aimerais tester quelque chose de plus authentique.