QUESTIONS;Comment êtes-vous arrivé·e à Derry ? Depuis combien de temps ? Tu es arrivé avec papa, maman et ta petite soeur il y a maintenant vingt-cinq ans. T'avais quinze ans, à l'époque. Petit blond à l'accent prononcé qui râlait tout le temps et qui voulait rentrer chez lui.
Mais si t'es là, c'est de la faute de papa. 'Promis, on va voir de la famille, puis on redescend vers Walt Disney World Resort.'. Les pires vacances.
culpabilité. Tu as insisté.
Pensez-vous à partir un jour ? Essayez-vous ? Pas vraiment. Tu t'es plus posé la question depuis presque dix ans. Est-ce que tu es si mal ici ? Y a une part de déni, parce que ton cerveau se doit bien d'accepter l'horreur de la situation. Parce que vouloir partir, essayer, ça veut dire être encore plus déçu après. T'es heureux ici, pas vrai ? Pas vrai ?
Ne regarde pas par la fenêtre.
Avez vous une hypothèse sur les créatures ? (votre personnage se pose-t-iel la question ou fait-iel avec ?)La vieille éducation religieuse refait surface, parfois. Les mots des parents et grands parents. Une part de superstition à laquelle tu crois plus trop, sauf au milieu de la nuit. Des démons ? Peut-être. Peut-être que papa a prit direction l'Enfer en voulant vous emmener à Disney.
À qui ressemble "votre" créature ?Y a le regard de maman, doux et chaleureux. Une main contre la fenêtre, son sourire. Tu peux presque sentir l'odeur de pomme qui la suivait partout.
Et si tu la laissais rentrer ?
Juste cette fois.
Juste une fois.
Qu'est-ce qu'il vous manque le plus de votre vie d'avant ?Surement la musique. Sans aucun doute la mer.
CARACTÈRE;—
Manuel ; Les doigts de fée, rien ne résiste à ses mains.
Créateur d'objets du quotidien, il
prend plaisir à inventer. Pourtant, il a toujours cet air un peu
benêt, un peu
con qui lui va si bien, qu'il voit comme un jeu plus que comme une insulte à son intelligence.
—
Loyal ; D'une presque
naïveté qui va mal à un homme vivant à Derry, il croit profondément à la bonté des autres.
Loyal à son humanité, Texas a toujours détesté la violence, même valide.
Intègre, il prendra toujours le côté des siens, de sa famille, de sa femme.
—
Courageux ; Cousin à la loyauté, son courage n'est plus à prouver. Petit air de
chevalier servant, il a rarement peur. Beau texan refusant d'arrêter quand il a un but,
persévérant parfois jusqu'à l'idiotie.
—
Protecteur ; Sa famille avant tout : avant les autres, avant lui-même. Petit côté
paternel qui font que les enfants l'adorent,
médiateur lors des quelques conflits.
— Troublé ; Le déni grandissant, il y a quelque chose dans le fond de sa poitrine qui a envie de se libérer. Monstre grondant dans les profondeurs de son esprit. L'envie de sortir. De partir. Une partie sombre et grandissante.FAITS DIVERS;juvénile ;— nait dans une
famille chrétienne conservatrice ; papa fermier, maman femme au foyer qui s'occuper de lui et sa petit soeur ; peur d'un enfer qu'il ne comprend pas ; le monsieur sur sa croix hante chacun de ses cauchemars enfantins.
— papa lui apprend tout, être un homme fort, être un frère fort, être un fils fort ; papa n'est jamais
tendre, encore moins avec maman ; Theodore ne comprend pas : les hommes protègent les femmes, alors
il protège sa mère.
— sa soeur est sa meilleure amie, confidente et moitié pendant des années ; il la protège plus d'une fois contre les autres enfants ; elle cherche à se faire entendre, s'égosille pour des droits qu'il ne comprend pas, se rebelle contre la vision étroite, bien rangée et carrée de la famille Jones.
— la journée les mains dans la terre, les soirées la tête dans les magazines sur la technologie ; Theodore est
fasciné par la robotique ; rêve de rejoindre la Nasa, de devenir ingénieur, que son nom soit lié à des inventions géniales.
— pour l'anniversaire de sa soeur,
il supplie ses parents de l'emmener à Disney, faire quelque chose de grandiose pour la petite ; il ira jusqu'à trouver des jobs étudiants, frapper à toutes les portes de leur rue pour demander aux familles s'ils ont des petits travaux à lui faire faire ; son père accepte, quand Theodore pose la liasse de billets chiffonnés sur la table du salon.
adulte ;— coincé à Derry, il décide de se refaire une vie :
Theodore devient Texas ; tient à son walkman comme à la prunelle de ses yeux, seule réelle technologie qu'il possède dans ce maudit village ; changera d'avis sur Derry quand il croisera une paire d'yeux bruns malicieux et forts à la fois.
— son crush est immense et ne disparaitra jamais ;
amoureux comme au premier jour, Rosalind et lui écoutent les grésillements musicaux, front contre front, caché dans l'ombre de la grange ;
mariage petit mais heureux, bagues qu'il créé.
— désir aider, créer ;
le ferronnier le prend sous son aile, devient le père que son
father n'a jamais voulu être ; bonheur dans l'invention, violence lachée quand il bat le métal encore chaud, thérapie la moins chère du marché.
— maman n'arrive pas à s'habituer, n'arrive pas à trouver sa place à Derry ; petite soeur s'occupe de la maternelle, fait attention à ce que tout se passe bien, ferme fenêtre et porte derrière leur mère dans le déni d'un monde sans Démon ; il se souvient encore des rideaux balayés par le vent, de la vitre grande ouverte ; faute portée sur la cadette, qui promet d'avoir tout fermé ;
la relation fraternelle est brisée.
autres ;
bisexualité potentielle qui le fait trembler dans ses bottes ; rêve de la mort tous les soirs, souffre de terribles insomnies, de terreurs nocturnes qu'il cache aux yeux de tous ;
adore les enfants, vision biaisée d'une malédiction lancée sur sa personne par une force supérieur l'empêchant de réaliser ce rêve d'un mini-Texas foulant la terre de Derry un jour ;
réinvente la protection, ses talents qu'il met à profit pour Derry, cherchant à mieux bloquer les vitres, empêcher qu'elles puissent s'ouvrir et laisser rentrer le Démon.