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Apple - adieu tchin tchin

2 participants
Apple

Apple


Pseudo et pronom : dulapeep, elle
Faceclaim + crédits : staz lindes @dulapeep
Âge : l'soleil qu'a fait trente fois le tour de la terre et puis ...
Lieu d’habitation : la maison commune
Occupation(s) : attrape et dépeuce bestioles; apprivoise abeilles comme pas deux; plante les choux, leur tape la causette aussi
Activité rp : j'écris à la 2e ou 3e personne, env. 500 mots, dialogue en anglais friendly
Rythme : Un rp/mois
Content warning : accident entraînant la mort d'un enfant, tentative de suicide, troubles psychologiques (dépression, ptsd), addiction (médicaments), sang, sexualité

   
Apple
“imaginer le bruit que l'on ferait la nuit
quand je prendrais ton corps
parfois on chuchoterait ça ferait comme des bracelets
pour défier la mort
imaginer l'amour ça me joue bien des tours
mais j'en demande encore
comme je l'aime cette vie que je n'aurai jamais
en tout cas pas ici.” – j. armanet

cw : sexe, accident entrainant le décès d'un enfant, dépression, TS, ptsd.


IDENTITÉ;

— patronyme  Samantha Daisy Mildred King, articulé sèchement quand tempête Mom gronde. Sam le reste du temps. Jusqu'à ce que la terre ne tourne plus rond. Apple nouveau baptême, doux sortilège. Fait couler lave dans plaies béantes quand une autre voix que la sienne appelle, te retourne avec même éclat dans fond de pupille à chaque fois.

— naissance, âge  Londres, le 7 Juillet 1993, 14:18. Il pleut sur Big Ben et sur les joues de M. King, parce qu'il n'est plus seulement un homme, un fils, un mari. M. King est un papa maintenant, et quand vient 14:19, ça fait déjà soixante secondes qu'il sait que le bonheur qui le prend à la gorge ne sera jamais inégalé, que la terreur qui vient avec n'aura jamais d'antidote. L'soleil qu'a fait trente et une fois le tour du système depuis, et cette vérité là brûle comme feu sans bois.

— origines, nationalité  Pas faute d'avoir essayé de s'accoutumer à la flotte et aux jelly beans. American boy s'fait rattraper par le mal du pays, convainc British amour de sa vie de le suivre au soleil. California here we come, p'tite tête dorée se fond presque illico dans le décor, y a bien que ta façon de dire tomaaato qui trahit passeport bicolore.

— état civil actuel  Promesse d'un vous sans autel, sans témoin. Juste ta main dans la sienne. Anneaux échangés pour dire j'y crois plutôt qu'i do. Un jour porte-monnaie pèsera aussi lourd que vos rêves. Un jour passe, un autre s'en vient, et tout vole en éclat. Depuis y a son ombre dans tes songes, son fantôme sur tes talons.


— pronoms cinquante nuances d'elle

— ancien métier/occupation Mommy. Gamine tu rêvais d'être une rockstar, championne de saut à la perche, éleveuse canine, supernanny, peintre, tueuse à gage, but you became a mommy. Pas d'oscar pour ce rôle là, et pourtant tu l'aurais choisi, toujours. Et parce que tu voulais être la meilleure, tu les comptais pas, les p'tits boulots. Caissière, baby-sitter, femme de ménage, multicasquettes, multitâches. Pourvu que t'aies de quoi la faire sourire, pourvu qu'elle n'ait jamais froid. Pourvu qu'il ne lui arrive rien.


— occupation actuelle  Mirettes guettent la moindre trace, naseaux pistent le moindre fumet. Se coucher entre les buissons. Attendre. Fourmis courent entre articulations engourdies. Quand vient le moment, le bon, bondir. Attraper, serrer, presser, trancher. Recommencer. La chasse pour faire son trou, tuer l'ennui. Le reste du temps, bêcher la terre, les mains dedans, jusqu'aux coudes. Voir graines disparaître à l'ombre, se métamorphoser. Apprentie maraîchère se fait gardienne d'écosystème fragile, avant que vers de terre ne gâchent la fête.

— groupe  La Maison Commune. Là où paires d'yeux veillent, où consciences aguerries t'empêchent de perturber équilibre fragile, où l'bruit des vivants étouffe un peu p'tites voix qui chuchotent et ne te laissent jamais tranquille.


QUESTIONS;

Comment êtes-vous arrivé·e à Derry ? Depuis combien de temps ?

Le dernier jour de Mars 2024. Apprentie bandit écrase champignon au volant de tacot brinquebalant. C'est pas le tien, non. C'est celui du pauv' type qu'était en train de raccrocher la pompe à essence avec le sentiment du devoir accompli après que machine ait affiché 50.00$ tout pile. Clés abandonnées sur l'contact, erreur de débutant. Blondie fugueuse, échappée d'chez les fous, devenue criminelle au fil de décisions hasardeuses. Filer vite, filer droit, tant que rien ne t'arrête. Te laisses engloutir par rangées d'arbres aux allures de gratte-ciels. Téléphone divague, pneus semblent prendre les mêmes virages, encore et encore. Quand silhouette apparaît dans l'paysage, baisses carreau et questionnes. Welcome to Derry, darling.


Pensez-vous à partir un jour ? Essayez-vous ?

Quand p'tites bêtes viennent pas te grignoter le ciboulot trop fort, t'es tout à fait persuadée qu'c'est dame bonne fortune qui t'a expédiée ici. Là où personne te cherche, personne connait ton nom, personne pose trop de questions. Pourquoi vouloir fuir terre promise qui te tient à l'abri d'un monde où t'es plus qu'un vilain trognon ?


Avez vous une hypothèse sur les créatures ? (votre personnage se pose-t-iel la question ou fait-iel avec ?)

T'as grandi avec goût naturel pour histoires chair de poule, faisceau lampe torche sous l'menton, à pouffer sous les draps avec les copines. T'aimais bien l'idée d'un invisible qui se jouerait là, de l'autre côté. Trouvais poésie dans l'étrange, l'irrationnel. Bobos d'la vie ont tenté d'te faire faire chemin inverse. Besoin de comprendre pourquoi toi, pourquoi elle, pourquoi vous. Trouver coupables, recoudre ensemble pans de cervelle qui s'épuise à terminer puzzle. Créatures nouvelle énigme, morbide fascination. Rares sont ceux qui se laissent déranger par ta drôle de quête.


À qui ressemble "votre" créature ?

Portera probablement le plus beau des masques. Le même que celui qui faisait trébucher l'coeur quand t'ouvrais les yeux et que tu voyais Jad endormi sur l'oreiller voisin. Ou pire encore, celui de trésor perdu. Déguisement Leila, rires en écho et petits doigts feront grincer poignées de portes barricadées. Il faudra déployer armada pour que refrain "Apple open door !" ne te poussent à commettre l'irréparable.


Qu'est-ce qu'il vous manque le plus de votre vie d'avant ?

Bout de frise a cramé, emportant avec cendres épaisses le seul avant qui comptait. Y a p't'être la nostalgie des conneries industrielles qui s'pointe de temps en temps. Le plaisir de vider l'fond du paquet de chips à même le gosier. Les oursons choco-guimauve aussi.



 


CARACTÈRE;
— bottes de pluie & XL tee . . . disque rayé . . . la brise dans la nuque . . . clair de lune . . . fixer le vide et le rien . . . les feuilles dans le vent . . . le goudron après l'orage . . . humeur balançoire . . . les mains dans la terre . . . braises grésillent . . . en boule sur le canap' . . . draps froissés . . . cigarette derrière l'oreille . . . tenir la carte à l'envers . . . grimper jusqu'aux cimes . . . appétit de moineau . . . seule avec du monde autour . . .


FAITS DIVERS;
1. please don't touch ; curieuse mais farouche, quiconque s'approche sans crier gare risque la morsure. t'as jamais été fervente des embrassades et tu restes convaincue que serrer la mauvaise pince peut t'refiler la poisse pour dix ans.

2. sleepwalking ; sommeil en vrac, méandres de la nuit te font faire les cents pas, pourvu que portes et fenêtres soient tenues fermées...

3. painkiller ; pas douillette pour un sous, fâcheuse tendance à te retrouver couverte d'égratignures et autres ecchymoses qui inquiètent davantage autrui mais n'entravent jamais tes envies d'aventure.

4. sweet tooth ; comme tout bon pensionnaire d'institut psychiatrique qui se respecte, t'as d'abord essayé de planquer pilules avant de te laisser aller à les avaler sans broncher, résultat t'es plus tout à fait sûre de pouvoir t'en passer. verdict tombera quand pénurie frappera le fond de tes poches ...

5. inception ; parfois céphalée s'embrume et frontières entre le palpable et l'illusion tire vers moins l'infini, pas de toupie qui pique du nez pour ramener petons sur terre, rares sont celleux qui ont réussi à trouver la formule magique pour te faire atterrir en moins de deux.



QUI VA LÀ?

pseudo, prénom dulapeep, al personnage inventé, pré-lien, scénario? inventé avec la complicité de  @Jad  pinkflower  destin du personnage? qu'on lui réserve un petit coin de terre au pied d'un arbre svp snif  crédits dulapeep, pinterest, tumblr fuseau horaire paris rythme rp variable, j'essaie d'être au maximum au rdv pour ne pas décevoir mes partenaires, je dirais que ça se tient entre 1/semaine et 2/moiscomment as-tu découvert le forum ? la faute à noname pour changerteam mâche ou team roquette? mâaaaache
Apple

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Pseudo et pronom : dulapeep, elle
Faceclaim + crédits : staz lindes @dulapeep
Âge : l'soleil qu'a fait trente fois le tour de la terre et puis ...
Lieu d’habitation : la maison commune
Occupation(s) : attrape et dépeuce bestioles; apprivoise abeilles comme pas deux; plante les choux, leur tape la causette aussi
Activité rp : j'écris à la 2e ou 3e personne, env. 500 mots, dialogue en anglais friendly
Rythme : Un rp/mois
Content warning : accident entraînant la mort d'un enfant, tentative de suicide, troubles psychologiques (dépression, ptsd), addiction (médicaments), sang, sexualité

   
Histoire
to rot, rotted, rotten
UN) - Lily, can you spell my name for me please ? Baby phalanges martyrisent mine Crayola contre feuille blanche en suivant cadence dictée par nounou patiente. Tête brune pique du nez entre N aux allures de M et T sinueux. Luttera jusqu’au bout pour qu’A puisse fermer la marche. Tous les soirs le même cinéma. Little Miss King refuse d’laisser draps de lit l’avaler tant que Mummy n’aura pas mis la clé dans la serrure, que Daddy n’aura pas distribué bisou sur le front. Elle est infirmière et s’fait pardonner absences gardes de nuit à coups de boîtes de pansements dinos. Lui supervise la mise en cubes géants des déchets que ses ouvriers trieront au p’tit matin à l’usine. Figurines faites de bouchons en plastoc et de languettes de canettes te tiennent compagnie à l’heure du souper, la faute à pas d’chance qu’a décidé que progéniture King se conjuguerait toujours au singulier. T’es pas malheureuse pour autant, caboche abrite rêves par milliers. Construis cabanes sous la table du salon, inventes chansons p’tit cul vissé sur balançoire rouillée. Amis imaginaires par pelletées. En abandonnera quand même quelques uns quand Daddy convaincra Mummy que de plus belles aventures vous attendent ailleurs. Adieu London grisaille, bonjour Aberdeen et ses forêts luxuriantes.

DEUX) Papa King embrasse passion transmise de père en fils dès que retour aux racines est effectif. Garde forestier sort son plus beau chapeau et passe lundi au samedi au grand air; le dimanche embarque femmes de sa vie dans périples qui sentent bon la mousse et l’écorce. Quand t’es pas perchée dans conifère à déranger chenilles et autres petites bêtes, t’es planquée chez Carol, la seule gamine de ta classe qui s’moque ni de ton accent ni de ton goût douteux pour les garnitures de sandwich. Fast forward to effervescences adolescentes. Pendant que marmots muent et s’fightent avec vilains boutons au milieu du front, toi, tu fleuris. Guiboles s’allongent, poitrine s’fait bien plus remarquer que celle des copines. Brunette adopte décolo Blondie, et te v’là devenue la coqueluche du lycée. Règnes sur royaume de jeunes ploucs avides de foutaises, qu’ont l’impression qu’le monde s’arrête là où végétation coupe l’horizon, mais règne quand même. Brises quelques coeurs, décores pas bulletin de notes qu’avec jolies lettres, mais fait ce qu’il faut pour te tirer de South Dakota et t’garantir place au soleil, direction California.

TROIS) - West Coast looks too good on you, it’s annoying. qu’elle balance Carol en se battant avec les barreaux de l’échelle de son lit superposé. Gueule de bois qu’est venue la choper par le col, toi tu bouquines ton cours sur les lépidoptères, petons croisés sur rebord de fenêtre qui donne sur la pelouse où booties dans p’tits shorts se passent ballon. Sirotes café déjà froid et envoie boîte de Doliprane rebondir sur son crâne. Ce soir, nouvelles frasques vous attendent. Boyfriend et sa troupe de loubards qu’ont repéré party réouverture d’un bar branché dans l’centre. Lipstick et mini jupe sont de sortie. Tant pis si les autres nanas te collent étiquette allumeuse à chaque fois qu’on aperçoit un bout de ton tanga quand tu t’trémousses sous néons fluos. Tournée de shots, paris débiles, concours de galoches et ragots à gogo. Quand bouffées d’chaleur te mordent les joues, tu t’en vas trouver calme et oxygène là où personne penserait à s’planquer, sortie d’secours creusée sous l’escalier. Personne sauf louveteau qui s’prend pour loubard. Tu le vois bien qu’il a dû choper fausse ID pour s’faire servir liqueur, pourtant tu lui files une, puis deux, puis trois clopes sans broncher. S’fait gentil pitre, tours de magie claqués, jongle avec gobelets vides. Conte si bien balivernes que tu comprends pas pourquoi tout à coup ton paquet est vide, et lui se tient tout près. I have a boyfriend tardif trouve écho I know. Quand c’est l’heure de rentrer, pupilles crient don’t let me go.

QUATRE) Jad. trois lettres, un maximum d’emmerdes. Tu saurais pas dire s’il gravitait autour de la bande depuis le début, si c’est toi qu’étais trop occupée à tisser toile autour de Jamie pour t’intéresser à ses copains. Toujours est-il que les voir se filer accolades et grandes tapes dans le dos alors que c’est pas l’officiel qu’avait sa main dans ta culotte quelques minutes plus tôt, ça t’fait toujours te tortiller sur ton coin d’canap. Tu sais même plus comment c’est arrivé. La vérité c’est que t’en as eu envie dès soirée cage d’escalier. T’as tout fait pour jamais te retrouver solo avec lui. Puis y a eu cette fois sur l’balcon. Le silence. Poumons crachent nuages tabac. Coudes se touchent, signent le début d’la fin. Mirettes se cherchent, dextres se frôlent. Trainent la patte pour laisser les autres marcher devant. La main sous la jupe. Le souffle dans l’cou. Escapades nocturnes. Bêtises salle de bain. C’est rien que du cul, qu’tu lui jures à Carol. Pourtant l’autre jour I <3 U a failli s'perdre chez mauvais destinataire. Mascarade dure comme ça jusqu’à matinée passée tête dans fond de cuvette. Tout pareil le lendemain. Bff fronce sourcils et fait venir médecin. À pas grand chose de lui flanquer bourre-pif quand suggestion test de grossesse tombe comme cheveux sur la soupe. - I’m not peeing on a stick !, en boucle alors que bestie te traîne de la pharmacie aux chiottes du café d’à côté. Quand écran affiche réponse positive, sol s’fait chewing-gum sous tes semelles.

CINQ) T'as rien dit à tes parents. T'as rien dit à personne. Abandonnes bouquins et stylos dans fond de tiroir. T'évapores sans laisser de trace. Te dégotes studio qui tient la route, payes ton loyer en jonglant entre trois p'tits boulots. Tiens bon jusqu'à ce que big belly menace d'éclater. Quand splotch annonce l'arrivée imminente de bébé surprise, composes le numéro de Papa King. Débarquera à l'aube suivante, te suppliera de rentrer. Diras - Her daddy's here, we're staying. sans jamais trouver l'courage de donner sens à belles paroles. Jours passent et déposent nuances Jad sur visage poupon. Faudra attendre qu'avril et mai s'carapatent pour que tu manques de l'faire passer sous roulettes poussette entre les rayons petit dej' et produits laitiers. Coeur tombe dans fond de chaussette, t'oses à peine le regarder. Déglutis et proposes règlement de compte en terrasse, c'est maladroit. Le silence qu’écrase tout le long du trajet jusqu’au troquet du coin. Chaises en plastoc sont tirées. Tu commandes un diabolo grenadine, du sucre pour relancer le sang dans les artères. Des bulles alors qu’il y a rien à fêter. Le silence toujours. Pourtant tu jurerais qu’on entend tes boyaux se tordre a des kilomètres. Tambours battent dans ta poitrine. Bébé s’agite dans son couffin. Le confisques à sa poussette pour le déposer au creux de ses bras, sans un mot, demandes pas. T’en as rêvé tellement de fois que t’as besoin que ça existe. Scène t’écrase dans le fond de ton dossier. Y a pas de mots dans le dico pour expliquer. La culpabilité. Le poids du temps qui file. L’absence. Les remords. Le manque. L’amour aussi. Y a tout ça qui te saute à la gorge. - … Remember that time we were supposed to go to Hooters to watch football ?...  I-I’d been puking for two days in a row … Carol called the doctor. I thought… I thought I had eaten something bad. The doc told me I should try to-to pee on a stick. Carol brought me to the nearest pharmacy, then to the nearest cafe. I… I couldn’t pee. I was feeling like shit. Had to stay in the fucking toilet for thirty minutes... Had Carol look at it. She didn’t even have to tell me, I saw the look on her face. I was 8 weeks pregnant…8 weeks…8 weeks means you can’t do anything about it, at least not in this state. I spent the night up googling shit to find out trying to get an abortion at this stage could be quite bad… I… I wanted to call you. I thought you’d freak out… I knew it was yours, I just knew it. And the more I thought about it, the more I couldn’t bring myself to get rid of it… Then I decided it was either gonna be the baby, or you. I chose the baby… I chose her. But I couldn’t tell you. That it was over, I just couldn’t. So… so I tried to disappear. I didn’t want to hurt you. But suddenly I had a purpose, someone to care for. Someone who needed me, me and no one else. I was never gonna be alone anymore you see ? … We weren’t even real, you and me. I know that’s on me as well… But you’re just a kid. I know I was one too. But not anymore, I’m a mommy now. And…and it’s ok if you wanna be a kid still. I just can’t be a part of that, I have to do better. For her. Tu le regardes la regarder. - I had to protect her. Et larmes chaudes perlent de ton menton, ploc ploc dans l'diabolo.

SIX) - mommy apple
- what's that sweetie ?
- mommy apple !
- what d'you mean mommy apple ?
- mommy is apple !
- alrigh baby, but can you explain to mommy why she's an apple ?
- daddy is worm. worm eats apple. leila is baby apple. daddy put baby apple in mommy apple !
- (rire) so daddy is a worm, mommy is an apple. daddy ate mommy and planted a baby apple inside mommy ? did i get it right ?
- but daddy no eat mommy. just a little bit.
- just a little bit, right. so that makes you a seed then ?
- yes ! leila seed. daddy worm. mommy apple !
- (rire) oh i see ! did daddy tell you that story ?
- no, but daddy likes apples


Woosh fait le trognon de pomme qui fend l’air et s’écrase dans l’sac poubelle qui ne demande qu’à être changé. Un Jad triomphant apparaît dans l’embrasure de la porte de la cuisine en mastiquant les derniers bouts de fruit juteux. - Daddy does ! My little girl knows me like no one else ! Tu le regardes fondre sur elle, la faire décoller de sa chaise, puis virevolter jusque dans l’entrée pour lui enfiler les p’tites baskets qu’il lui a dégoté au marché, les mêmes que les siennes. Père et fille t’assaillent de baisers avant de quitter le nid, et comme à chaque fois, tu guettes leurs silhouettes complices depuis la fenêtre de la cuisine jusqu’à ce qu’un coin de rue ne les avale.

10h13 : Jenny t’écrit pour te raconter la soirée de la veille, celle à laquelle tu n’es pas allée, et te rappeler à quel point tu es devenue basic depuis que tu places ta vie de famille au centre de ta vie. Tu repenses à cette fois où son plan cul du moment te faisait de l’oeil et te gardes de lui conter cette anecdote pour retourner à tes factures pendant que la troisième lessive finit de tourner dans la machine.

13h12 : tu claques la porte d’entrée après avoir fait couiner joujou caoutchouc sous ta semelle droite et t’en vas remplacer au pied levé ce collègue qui aurait passé la matinée à faire des aller-retours entre sa caisse et les chiottes du personnel. Bye bye jour off et ses tâches ménagères, bonjour longues minutes à attendre que Spencer compte les piécettes dans le fond de son gobelet  pour s’offrir sa sixième binouze de la journée.

16h42 : tu guettes le texto de Jad, celui qu’il ne manque jamais de t’envoyer quand c’est lui qui s’en va faire jaser les mamans à la sortie de l’école. Celui qu’est toujours accompagné d’un selfie où frimousses t’adressent sourires polissons avec mentons mouchetés de glace au chocolat. T’apprêtes à lui écrire quand client impatient se râcle la gorge et bip bip relancent la course des denrées sur leur tapis.

20h07 : le téléphone qu’a rendu l’âme pendant que t’épongeais dégâts causés par Spencer au rayon sauce tomate. Tu tapotes nerveusement le volant de ton tacot à chaque feu rouge. T’es à la bourre, et tu veux pas manquer le clou du spectacle, celui que ton homme offre à bambine épatée pendant qu’elle peine à finir sa purée. T’attends à le trouver campé sur une chaise avec une casserole sur la tête, mais y a rien d’autre que ce foutu canard en plastique pour gindre sous ta godasse et briser le silence qui t’enveloppe après que t’aies passé le péron. Moue déçue fend ton minois, t’aurais aimé faire partie de leur petit plan improvisé, manqueras pas de le faire savoir lorsque fanfarons rentreront au bercail. À peine le temps d’une douche que tu captes pas feutrés dans l’entrée. Abandonnes tartine peanut butter et enfonces mimines dans les poches de ton peignoir pour mieux jouer comédie Mommy laissée pour compte. - If you went to the fair without me, it’s gonna take quite a lot of kisses to … Coeur trébuche. Il est gris, ton Jad. Malgré le mauve qui cercle ses orbes fuyantes. Malgré le carmin qui souille ses paumes, ses avants-bras, son t-shirt froissé. Il est gris et c’est contagieux, ça vient te tasser les entrailles, te comprimer la trachée. - Leila, where’s Leila … crèvent poumons alors que le plancher s’effondre sous tes pieds.

SEPT) - My name is Apple, I’m 27. My daughter was killed in a hit and run and my fiancé is in jail for killing the guy who did it. Lâché sur fréquence monotone, juste après Marjorie, 34 ans, aux prises avec la justice pour avoir mis le feu à l’appartement de son ex mari, mais déclarée inapte à assister à son propre procès. Juste avant Toni, 19 ans, 12 tentatives de suicide à son actif. Tu l’aimes bien, Toni. On l’a faite enfermer ici parce qu’on ne savait plus vraiment quoi faire d’elle, un peu comme toi. It’ll pass, qu’il répétait Daddy, inlassablement. Jusqu’à cette fois où tu t’étais mise à laisser tomber toute la porcelaine sur le carrelage de la cuisine en lui expliquant calmement que non, ça ne passerait pas, et que la seule raison pour laquelle tu étais encore là, c’est que tu ne voulais pas qu’il puisse te comprendre un jour.  - But say that it’ll pass one more time and you might find out sooner than you think. Tu l’avais entendu dire à ta mère que tu l’avais fait flipper, ce soir là. Le lendemain, quatre paires de bras en blouses blanches étaient venues t’arracher à ton canapé, t’avais sanglée à l’arrière d’une fourgonnette et t’avaient embarquée au paradis du cacheton et de la camisole.

HUIT) C'était un dimanche. Depuis deux semaines, dimanche était devenu jour de fête. Sortie autorisée pour les dingos modérés. Ceux qui sont devenus dociles, qu'ont remis les deux pieds dans ce cadre aux angles affûtés appelé réalité. C'est arrivé alors que tu descendais du car qui vous ramènerait bientôt direction prison aseptisée. Comme un coup de jus, neurones glitch, guiboles se sont affolées. T'as couru sans jamais te retourner. Coeur tambour, rouge aux joues, le sang qui pulse de partout pour la première fois depuis des mois. Bonnie sans Clyde vibes, un vol de voiture et quelques dodos sur banquette arrière plus tard, et te voilà aux portes de cette ville où il fait bon n'être personne . . .
Karen
MJ

Karen


Pseudo et pronom : frey
Faceclaim + crédits : frey (soeurdelune + big bishop)
Âge : 32 ans
Lieu d’habitation : Maison 1, partage sa chambre avec Jack ou souvent au dîner
Occupation(s) : Cuistot au dîner
Activité rp : Entre 100 et 600 mots, à la 2nde personne
Rythme : Plusieurs rp/semaine
Content warning : Amputation

   https://derry-rp.forumactif.com/t61-karen-me-while-sipping-apple
Tu es validé·e!

C'est une histoire si tragique - et si triste à lire, parce que le début est tellement plein de bonheurs et de gaietés, autant dans la façon dont son père prend soin d'elle que dans ses études et la rencontre avec Jad (même si too young) et leur fille. Leur chute à tous les deux après sa disparition ne se reflète pas de la même façon, mais elle les mène d'une façon différente vers un renouveau - il y a un espoir à voir - même si, franchement, Derry, y a quand même mieux comme moyen de faire un tabula rasa de la douleur. Hâte de lire vos RPs avec Jad !


Bienvenue! Te voici officiellement un·e habitant·e de Derry! Tu as passé la frontière qui te sépare à jamais du reste du monde. Maintenant que tu es intégré·e à la ville, il est temps de construire ta nouvelle vie.

✧ À la suite de ta présentation, tu peux organiser la suite comme il te plaît: liens, chronologie, moodboard... Tu es libre de faire comme tu préfères! Tu trouveras quelques modèles juste ici.

✧ Si ton personnage est un nouvel arrivant, tu peux aller t'inscrire ici pour qu'on te créé un sujet d'arrivée ! Si tu préfères le faire avec une personne spécifique sans intervention MJ, n'hésitez pas à ouvrir ensemble. Si tu ne souhaites pas de sujet d'arrivée, tu pourras passer ici après un mois de validation de ton personnage et trois RP écrits pour choisir définitivement ton groupe.

✧ Tu peux rencontrer le voisinage en venant visiter les recherches de RP et de liens et partager une tisane dans le flood.


autres liens utiles;


Allez file, et amuse-toi bien! ♡
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