James — Blood in the cut

IDENTITÉ;

patronyme Docteur James Arsène Bailey pour être parfaitement exact. Le titre demeure même si les fonctions ont changées. Le reste ? Un héritage de ses racines anglaises. naissance, âge Brighton, Angleterre, par une belle journée chaude d'été. Trente cinq années depuis, forgée par son ambition, son désir d'excellence et ses sourires en coin. origines, nationalité Anglais de naissance. Il a émigré aux États-Unis après ses études et en a acquis la nationalité.  état civil actuel À l'heure actuelle, divorcé et seul. Cynique qui ne croit plus ni au mariage, ni au couple. Négatif et résigné. L'alliance abandonnée dans une petite boîte dans sa chambre, contenant les souvenirs d'un passé qu'il préfère noyer. pronoms il/him, il se genre au masculin. ancien métier/occupation Chirurgien spécialisé dans la reconstruction de la main. Une spécialité niche dans laquelle il excellait, se forgeant une solide réputation qui lui a valut un certain succès. occupation actuelle Médecin, qu'il estime de fortune. Il n'opère plus vraiment. Que de petites opérations légères, qui ne demande pas de grosses anesthésies ni beaucoup de matériel. Il se contente de soigner les blessures du quotidien plus ou moins graves. Il lui arrive d'aider à la boucherie de temps à autre. Métier manuel et à la fois qui demande une certaine précision, dans lequel il s'acclimate bien. groupe Centre-bourg. Il s'est laissé guider, un peu perdu au départ. Persuadé d'être dans un mauvais rêve éveillé. Son cauchemar du début s'est transformé en un soutien indéfectible avec celui partageant aujourd'hui la même chambré et les mêmes habitudes.

QUESTIONS;

Comment êtes-vous arrivé·e à Derry ? Depuis combien de temps ?

Pensez-vous à partir un jour ? Essayez-vous ?

Avez vous une hypothèse sur les créatures ? (votre personnage se pose-t-iel la question ou fait-iel avec ?)

À qui ressemble "votre" créature ?

Qu'est-ce qu'il vous manque le plus de votre vie d'avant ?




CARACTÈRE;
James dégage ce quelque chose que l'on remarque. Un charisme froid, presque calculateur. Il n'a jamais cherché à se rendre particulièrement chaleureux bien que ses sourires soient sincères. On le sent un brin hautain, une pointe d'arrogance de vie passée qui s'efface petit à petit avec la perte de ses repères. Ici pas de fortune ou de carrière prestigieuse. Du genre à trop penser, à regretter, à se bercer de "et si" qu'il sait pourtant mauvais. Loin d'être idéalité, plutôt terre à terre, passionnée par ce qui l'a jadis fait vibrer, sa carrière, la chirurgie, le monde médical. Méticuleux, les mains délicates qui savent s'appliquer et ce besoin d'atteindre toujours ce qu'il estime parfait. Finesse qui contraste avec le tranchant des mots et le cynisme des opinions. James s'est renfermé dans une sorte de négativité latente qui le pousse parfois à tout rejeter en bloc. Nostalgique par moment, névrosé à d'autres. Oscillant entre le fait d'accepter son sort et celui d'être persuadé qu'il se réveillera, un jour.


FAITS DIVERS;
— James a grandit en Angleterre et y a fait ses prestigieuses études. Il possède toujours son accent anglais malgré de nombreuses années passées sur le sol américain et ne souhaite jamais s'en détacher. Fier de son héritage.
— Élégant, il a toujours pris soin de lui. On lui accorde un style de gentleman, qui renvoie à son Angleterre natale. Des tenues soigneusement sélectionnées même si désormais, à Derry, il fait avec les moyens du bord.
— Il n'a jamais su cuisiner. Habitué à avoir du personnel ou à commander ses repas, il n'a jamais réellement cherché à apprendre. S'il a dû mettre un peu la main à la patte à Derry, il est sur un terrain complètement inconnu de ce côté là.
— La boucherie est finalement loin du travail d'orfèvre qu'il effectuait dans son ancienne vie. Il le sait, mais c'est aussi une des choses qui l'a attiré. Toujours user de sa dextérité mais dans un métier qui lui demande beaucoup moins de finesse et vide son esprit de ses tracas.
— Il a une petite boîte dans un des tiroir de la commode où siège ses affaires, dans sa chambre partagée. Une petite boîte dans laquelle s'entasse quelques souvenirs de son arrivée. Son portefeuille, son ancienne alliance, son ancien téléphone portable. Quelques objets divers qu'il préfère enfermer loin, sans pour autant s'en débarrasser.
— Il a toujours fait du sport pour entretenir sa santé et son physique. S'il ne pratique plus son golf, sa musculation ou sa boxe anglaise le tout dans une salle de sport hors de prix, il a conservé quelques habitudes. En se levant, il commence toujours par faire une série de pompes, puis d'abdos et termine par des étirements. Routine quotidienne.
— Il aime l'adrénaline. D'ordinaire, elle était dans le rush pris durant les opérations qu'il réalisait et le reste du temps, dans une conduite trop rapide ou quelques expériences de sport extrême. Voilà pourquoi parfois, on peut le voir dans un excès de témérité dangereux, mais dont il ne peut s'empêcher. Tester les limites.
— S'ils en ont parlé avec son ex mari, il n'a jamais vraiment voulu d'enfants. Trop attaché à une forme de liberté, à sa carrière surtout et les heures qu'il ne comptait plus. L'idée de se projeter dans élever des enfants ne l'attirait pas particulièrement et ici, à Derry ? Il ne peut vraiment envisager la chose. Il estime qu'il est ici pour survivre, plutôt que de réapprendre à vivre.
— Il parle l'italien et l'espagnol en plus de son anglais natal. Se déplaçant régulièrement en Europe pour des conférences, il essayait d'apprendre également l'allemand mais fut coupé dans son élan en arrivant ici.
— Il fredonne par moment des chansons, s'en est même inconscient. Des airs des Arctic Monkeys dont il a toujours été fan. Parfois, les moment à écouter leurs tubes à fond, dans sa voiture, en doublant trop rapidement d'autres voitures, lui manque particulièrement. Des bulles de solitude et de plaisir, qu'il regrette.