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01. Derry
Vie quotidienne
La vie à Derry est résolument tournée vers la survie de la communauté. On organise le quotidien autour de tâches utiles, voire essentielles au bon fonctionnement général. Il est attendu que tout le monde participe à l’effort collectif.
L’eau courante et l'électricité sont présentes à Derry, sans que personne n’en connaisse l’origine.
Il n’existe aucun moyen de communiquer avec le reste du monde. Internet, le réseau téléphonique, la radio, rien ne semble fonctionner à Derry. Parfois, si on joue avec les stations de radios, il peut vous sembler entendre des voix ou de la musique, mais c’est bien souvent très fugace.
A l’intérieur de Derry, les communications par talkie-walkies fonctionnent, pour peu d’avoir du matériel fonctionnel. Chaque leader de groupe de la communauté en possède un qui permet de communiquer entre la ville et la maison en cas d’urgence.
Il arrive que certains objets électroniques s’animent seuls sans que personne n’y touche. Les lumières s’allument aussi parfois seules… ou s’éteignent. Les habitant·e·s ont pris l’habitude de l’ignorer.
À Derry, l’utilisation des appareils électriques modernes est assez aléatoire. Parfois cela fonctionne, parfois pas du tout, sans qu’aucune logique ne se démarque. Il n’est pas toujours possible de recharger ces derniers.
Les habitant·e·s de Derry vivent en autonomie complète et ne peuvent consommer que ce qu’iels trouvent ou produisent. Les épices se font rares, de même que les sucreries, le café ou tous vivres de la sorte. Les habitant·e·s produisent par contre de l’alcool artisanal, pas toujours très bon, mais efficace. Il est souvent fait à partir de pomme de terre ou de maïs. On y distille aussi de l’excellente eau de vie à partir de la production de fruits.
Aucentre-bourg , les repas sont traditionnellement servis au diner et il est de coutume de partager le petit-déjeuner au matin afin de se rassembler en communauté. En journée, le diner est ouvert à tout le monde pour une boisson ou une collation. Il est possible, pour les habitant·e·s du centre-bourg de venir le soir prendre à manger à emporter pour celleux qui ne cuisinent pas.
À lamaison commune , les repas sont pris en commun et préparés à tour de rôle par les résident·es selon un calendrier pré-établi. Il n’est pas obligé de manger ensemble, mais les repas sont souvent partagés entre la cuisine, la salle à manger et le salon en fonction des conversations.
S’il y a des voitures à Derry, on ne trouve pas d’essence autre que celui provenant des véhicules échoués dans la ville. On s’y déplace principalement à pied ou à vélo. Les véhicules fonctionnels sont réservés aux urgences.
L’accès aux médicaments est aussi strictement régulé. Ces derniers sont une denrée particulièrement rare. Il arrive parfois à un·e habitant·e chanceux·euse de découvrir au hasard de ses promenades une trousse de secours. Pour la majorité des soins, il faut compter sur le savoir collectif qui se transmet au fil des générations et de la formation des nouveaux soignants. Les produits d’hygiène et de soin sont principalement produits par les herboristes.
La vie de Derry est principalement dictée par les saisons et l’heure à laquelle le soleil tombe. Ainsi, la période hivernale est plus morne que l’été. Les sociabilités se font et se défont au fur et à mesure des saisons.
Le temps d’activité ne s’organise pas en horaires de bureau, mais en fonction des besoins ou de la demande. Certains rôles sont plus demandeurs que d’autres. À quelques exceptions comme le travail d'élevage, il est rare qu’on occupe toute la journée son poste, c’est plus souvent en demi-journée qu’on s'organise.
Derry vit coupée du monde et de son évolution générale. L’arrivée de nouvelleaux habitant·e·s dans la ville donne toujours la mesure du temps qui est passé, plus que n’importe quelle technologie devenue obsolète. On peut évaluer le temps vécu à Derry à la mentalité de chacun·e.
Il est de coutume d’accrocher près de l’entrée principale un talisman. Celui-ci est gravé dans le bois, la pierre ou dans un bout de poterie. On y reproduit des symboles dont personne ne connaît le sens exact. La croyance est qu’il empêchent les créatures de passer par l’entrée protégée. On ignore s’ils ont un véritable effet. Personne à Derry ne sait qui a trouvé ou inventé les talismans, mais ils sont en place depuis toujours, semble-t-il. Personne ne s’est risqué à sortir avec un talisman autour du cou la nuit pour s’assurer qu’ils étaient réellement efficaces.
Difficiles à reproduire, ils s'abîment rapidement, se brisent assez souvent lorsqu’on fait cuire la poterie. Trouver des pierres suffisamment grosses et non friables pour les graver est souvent compliqué. Ils sont donc rares et considérés comme précieux.
Il n’existe pas de lois à proprement parler à Derry, outre la convention du partage des biens. Les shérifs des années passées ont néanmoins instauré deux sanctions.
Construite devant l’ancienne poste, il y a une boîte où l’on enferme les habitant·e·s durant une nuit pour les punir de petits délits. Ceux-ci sont laissés à l’appréciation du shérif en place. De mémoire actuelle, la boîte n’a pas été utilisée. Les crimes (comme le meurtre) sont punis par le bannissement - cela équivaut à une peine de mort puisque sans talisman, personne ne survit longtemps dans les bois entourant Derry.
Dans les rares cas où l’on se retrouve dehors à la nuit tombée, il existe quelques cachettes connues des habitant·e·s. D’un confort rudimentaire, elles ne sont à investir qu’en cas d’extrême urgence et ne garantissent pas une aussi bonne protection que les habitations.
De nombreux objets du quotidien en dehors de Derry manquent ou se font rares. Le plus souvent, c’est le système débrouille qui prime. On recycle beaucoup, on reprise énormément et on tire les machines jusqu'à ce qu'elles rendent l'âme.
Les armes à feu sont interdites à Derry, du moins en principe. Il y en a quelques unes à dispositions chez le Shérif et sous contrôle d’Isidro à la maison commune, mais il est admis que sauf raisons particulières il interdit d’en posséder. Bien sûr, il est toujours possible de contourner la règle et d’en dissimuler mais si on découvre la vérité, gare aux conséquences.
Les relations entre lamaison commune et lecentre-bourg sont dans l’ensemble plutôt bonnes. L’ouverture de la maison commune a laissé néanmoins des traces dans la mémoire de Derry que l’on peut retrouver aujourd’hui. Les habitant·e·s de la maison commune ont tendance à rester ensemble, si bien que lorsqu’iels descendent en ville dans les lieux communs, on peut ressentir une sorte de réserve mâtinée de méfiance. Les habitant·e·s du centre-bourg ont toujours l’impression artificielle qu’on vient piquer dans leur garde-manger. C’est notamment grâce au chassé-croisé des activités dans les différentes communautés que l’ambiance reste agréable malgré tout.
La ville compte très peu d'enfants, l'école ne possède donc qu'une classe unique. On y apprend à lire, écrire, compter ainsi que les connaissances pratiques pour survivre au quotidien à Derry, comme faire son savon, planter des graines, raccommoder ses vêtements, etc.
On trouve quelques animaux à Derry et plusieurs cas de figure. Certains sont arrivés avec leur propriétaire dans la ville. Certains apparaissent de façon inconnue. Il est possible de les attraper et de tenter de les domestiquer. Le bétail est assez limité : quelques vaches, quelques chèvres, quelques cochons, quelques poules.
Concernant le gibier, on trouve principalement de petits animaux sauvages : lapins, oiseaux, lièvre, faisan, etc. Le grand gibier existe mais se fait plus rare. Il faut souvent s’enfoncer loin dans les bois pour le débusquer et cela n’est pas sans risque.
Lieux de Derry
Main Road est la route principale qui traverse Derry et passe par le centre-bourg. Sur ses côtés, on trouve toutes sortes d'épaves de voitures remontant jusqu'aux années 60. Elle est en assez bon état - les rares fissures sont dues au temps plutôt qu'un usage excessif. Une des rares commodités des enfants : leurs dessins à la craie, marelles ou monstres imaginaires tracés sur le goudron, à défaut de pouvoir dessiner sur du papier.
- Détails:
Bureau du shérif L’ancien bureau postal est un petit bâtiment de brique situé en centre-ville. S’il y a un jour eu des échanges entre Derry et un ailleurs, c’est maintenant une époque révolue dont il n’existe aucun souvenir. C’est là que se trouve désormais le bureau du shérif. La deuxième partie du bâtiment a été réaménagée en logement.
Mairie L’ancienne mairie cumule toujours ses anciennes fonctions : lieu de gestion de la vie de Derry (même si plus personne n’est officiellement appelé Maire), salle des fêtes et bibliothèque. C'est le lieu où on se ressemble lors d'un événement heureux ou une annonce du shérif. Un registre des personnes passées - dont on a connu l'identité - se trouve dans un bureau, en cas de nécessité de faire des recherches.
Diner Un peu vieillot, mais ouvert 7/7. Le café n'est pas trop mauvais quand il y en a. Techniquement ouvert à tout Derry, ce sont surtout les résident·e·s du centre-bourg qui viennent. Les banquettes ont été refaites à neuf il y a quelques années. Si le jukebox s'allume parfois sans interaction, tout le reste semble être en état normal. Ouvert tôt pour permettre aux gens de venir petit-déjeuner, il propose également des repas à emporter midi et soir – tant que les cuistots sont prévenus à l'avance pour éviter le gaspillage.
Clinique / école Jadis, il y a dû avoir plus d’enfants dans la ville. Aujourd’hui, l’école a été en partie transformée en clinique. Deux salles sont encore réservées pour l’éducation des quelques enfants et adolescent·e·s qui peuplent Derry. On trouve une salle pour les toubibs de garde, et la salle polyvalente où se trouvent des lits construits au fur et à mesure des besoins. L'équipement médical est fait de bric et de broc, d'appareils récupérés ici et là qui ne tiennent pas toujours bien longtemps et du savoir-faire des habitants de Derry qui pallient de leur mieux au manque flagrant de matériel.
Habitations Le long de Main Road, on trouve une dizaine de maisons aux façades maintes fois refaites. Compte tenu du manque de place, il est souvent difficile de réserver une maison par famille, aussi les habitant·e·s sont contraint·e·s de partager les lieux de résidence une fois la nuit venue. Iels peuvent aussi faire le choix de dormir sur leurs lieux d’activité / de travail si ces derniers sont sécurisés. Les maisons se ressemblent dans leur agencement, mais sont inexplicablement reliées à l'eau et l'électricité. Certain·e·s ont fait le choix de construire leur propre maison, mais y vivement chichement et sans accommodations.
Le Twiggy's Le Twiggy's est le bar installé dans l'un des rares bâtiments qui a gardé son ancien usage. La distillerie est installée à côté.
Eglise L’église de la ville accueillait autrefois la communauté baptiste de la ville. Depuis, c’est un lieu où chacun·e est libre de prier et de pratiquer sa religion à sa convenance. Il reste quelques retables aux peintures presque effacées, mais dont les couleurs vibrantes témoignent de la virtuosité de l'artiste qui les a peintes. On y a aménagé des chapelles de fortunes pour offrir aux différentes confessions le plus d’intimité possible. On a de grandes chances d'y trouver le pasteur pendant la journée - c'est également là qu'elle vit, dans une petite maison attenante.
Cimetière Le cimetière de la ville est un terrain d’herbe où l’on creuse les tombes et enterre celleux qui meurent à Derry. On se contente souvent d’un trou dans le sol et d’une croix de bois. Certain·e·s proches fleurissent ou décorent les croix des défunts qui leur ont été cher·e·s, mais beaucoup de tombes sont délaissé·e·s, sans personne pour les chérir ou se souvenir des trépassé·e·s. L'endroit est délimité par une chaîne tressée et se trouve suffisamment loin des habitations et des lieux de culture pour ne pas contaminer la terre.
Supérette La supérette n’a pas perdu son usage : on y trouve des vivres utiles pour le quotidien. Principalement issus de la production du bourg, il y a parfois des “arrivages” spéciaux grâce aux apparitions. Il n’existe pas de moyen de payer quoi que ce soit à la supérette, on se sert simplement en échangeant quelques potins polis avec lea gestionnaire. Son rôle est de tenir les comptes et s'assurer que tout le monde a sa part. Il arrive que les lumières de la supérette s'allument en pleine nuit. Quelques personnes assurent avoir vu des gens s'y promener et que les objets avaient changé de place le lendemain.
Terrain de base-ball Le terrain de baseball est en relativement bon état : si l’on oublie le métal rouillé des gradins, il reste tout à fait possible de jouer. Par chance, les balles sont aussi soumises au confinement de la ville : on ne peut pas les perdre, elles reviennent toujours. Pendant un temps, la buvette installée au milieu des gradins a servi de lieu de rassemblement pour les quelques adolescent·e·s de Derry, en témoignent des messages laissés sur les murs et les objets oubliés dans le congélateur.
Vidéo-club Un vieux magasin de location de cassettes vidéo se trouve sur Main Road. On n’y trouve pas grand-chose passé 2001, les collections et séries de films sont souvent incomplètes, mais cela reste une possibilité de détente si on est équipé d’un magnétoscope fonctionnel. Certain·e·s y laissent également d'autres types de médias ; CD, DVD, livres que l'on ne veut pas céder à la bibliothèque.
Station-service La station-service se trouve à la sortie du bourg. Elle sert aujourd’hui de ressourcerie “marché au troc”. On y dépose tous les biens qui n’ont pas leur place à l’épicerie. Dans les toilettes, on trouve des messages gravés sur les stalles qui appellent à croire au Jugement Dernier, d'autres ont tenté d'alléger l'ambiance générale en faisant des graffitis humoristiques.
La maison commune se trouve à une quinzaine de minutes à pied du centre-bourg, sur une petite colline qui surplombe Derry. Grande demeure de style colonial, on y a adjoint de nombreuses améliorations depuis la petite vingtaine d'années que y habitent la communauté dirigée par Isidro. Les murs sont colorés, un potager, une serre et de nombreuses convenances se trouvent à proximité - il y a toujours quelqu'un sous le porche à jouer de la guitare ou à discuter, un mug à la main, avec une personne occupée à étendre le linge ou à repriser des habits.
- Détails:
Sous-sol Le sous-sol de la maison est aménagé pour offrir une sortie de secours aux habitant·e·s en cas de besoin. On peut rejoindre facilement l’extérieur sans passer par les entrées habituelles.
Rez-de-chaussée Le rez-de-chaussée est le niveau le plus animé de la maison. Peu importe l’heure de la journée ou de la nuit, on trouvera toujours quelqu’un éveillé et occupé.
Cuisine
L'espace de la cuisine est vaste et lumineux, meublé d'une grande table en bois construite par les habiles menuisiers de la maison. On trouve également un cellier attenant où sont conservés les aliments, les rares boîtes de conserve, ainsi que le matériel non utilisé. Les membres de la maison y travaillent à tour de rôle, et le passage continuel dans la cuisine rend l'endroit vivant, bruyant, et constamment occupé.
Salon
Le salon de la maison commune sert aussi de dortoir la nuit venue. On y trouve d’immenses bibliothèques permettant de ranger les affaires de couchage. Le jour, c’est un espace de vie et de discussion.
Buanderie
On y retrouve les deux machines à laver ainsi que tout un tas de vêtements sales ou non utilisés (troués, abandonnés par leurs précédent·e·s propriétaires, en stock pour qui en aurait besoin). C'est aussi là que sont stockés les produits chimiques de la maison communautaire - pour le ménage, l'entretien, le décapage, le soin.
Salle à manger
On trouve dans la salle à manger deux tables de bois visiblement faites main - on raconte que c’est l’œuvre d’Isidro. On peut réunir autour de ces tables une vingtaine de personnes sur des chaises toutes dépareillées.
Salle de bain
Il existe deux salles de bain dans la maison communautaire, aussi y a-t-il souvent une file attendant devant la porte pour pouvoir faire sa toilette. En journée, la plupart des gens vont aux toilettes sèches à l'extérieur. Un semblant d'ordre de passage est organisé, mais il n'est que rarement respecté.
Premier étage Au premier étage, on trouve quatre chambres partagées entre les différents membres de la maison commune. Le plus souvent, elles sont réservées aux rares familles qui y vivent.
Dernier étage On accède au grenier par un escalier un peu raide. Les hautes poutres de la charpente et la superficie de la taille de la maison permettent son occupation. Il est occupé principalement pour le couchage, l’espace de chacun·e délimité à l’aide de draps ou couvertures tendues.
Serre La serre a été construite avec ce qui a été trouvé parmi les nombreux restes des voitures et d'objets rapportés. On y cultive toute l'année des fruits et légumes, ainsi qu'un peu de cannabis. Il est nécessaire de la réparer régulièrement pour ne pas avoir de déperditions de chaleur ou d'infiltrations excessives d'humidité.
Jardin Le jardin consiste essentiellement en une vaste étendue d’herbe et de fleurs sauvages. On y trouve aussi quelques talus de fleurs et plantes entretenues par les habitant·e·s sur leur temps libre.
Vergers On trouve accolé à la maison un vaste espace de terre arable couvert principalement d’arbres fruitiers : pommiers, pêchers, pruniers, abricotiers, noyers, châtaigniers. La production permet de nourrir correctement la population de Derry.
Lorsqu'on quitte le bourg, on peut accéder à de nombreux endroits par des chemins terreux où passent facilement les charrettes et autres outils créés pour le transport. Encore méconnue de la plupart des habitants, la périphérie de Derry est un endroit que l'on évite la nuit tombée. Les habitant·e·s parlent de légendes angoissantes et les lieux sont suffisamment éloignés des habitations pour être synonymes de mort.
- Détails:
Trailer park Le trailer park en extrême périphérie compte une dizaine de mobiles homes. Sa seule qualité est le semblant d'intimité qu'il offre, les habitants des maisons mobiles ne pouvant compter que sur la vieille mare d'eau croupie jouxtant le park puisque l'endroit n'est pas relié à l'eau courante ou l'électricité. On y trouve généralement des marginaux ou les personnes qui ont été bannies de Derry. L'état de certaines des habitations n'invite pas réellement à s'y loger - d'autant que toutes n'ont pas été nettoyées des massacres qui ont pu y avoir lieu.
Champs Terres cultivables, on y trouve plusieurs cultures - certains des lots sont en jachère, dans l'espoir d'améliorer les récoltes des années suivantes, même si l'on craint toujours de ne pas en avoir suffisamment. Les agriculteurs ont créé d'astucieux systèmes d'irrigation qui permettent de cultiver du maïs, du blé, de l'épeautre et quelques autres arpents de cultures expérimentales.
Enclos animaux Pendant la journée, ou lorsqu'on ne le rentre pas, c'est ici que se trouve le bétail - entouré de clôtures, avec du fil de fer où sont accrochées des clochettes ou d'autres babioles permettant de faire du bruit.
Cachettes Simples trous creusés dans le sol avec une planche pour cacher, monticule de pierres avec une porte, ancienne cave désaffectée, entrepôt, puits, grenier, il existe de nombreux endroits aménagés pour se planquer si l'on ne peut pas rentrer avant la nuit. Ces cachettes n'assurent pas une protection garantie, mais permettent d'accentuer les chances de survie. Dans certaines, on voit les marques de massacres, ou des mots sur les murs qui indiquent que peut-être qu'à une période, ces lieux étaient utilisés régulièrement par les habitants de Derry.
Vieux cimetière En plus du cimetière de la ville, il existe un antique cimetière de tombes en pierre à la limite nord de la ville où personne n’ose mettre les pieds. Une immense statue de Moïse trône en son centre - on raconte que certain·e·s auraient tenté de la faire tomber et qu'elle aurait été à nouveau en place le lendemain.
Friche Zone non entretenue et non cultivée, certain·e·s s'y rendent parfois pour avoir un moment de solitude loin des regards - mais peu y restent, on y trouve une maison barricadée que beaucoup fuient.
Maison barricadée
Au milieu d’une friche, il y a une énorme maison barricadée. Toutes sortes de rumeurs tournent dans la ville au sujet de cette maison inoccupée : on dit que c’est le lieu d’habitation des créatures, qu’elle est maudite ou hantée. Personne jusqu'ici n'a tenté d'y rentrer. C'est un sujet un peu tabou, on veille superstitieusement au grain et que personne ne se risque à aller troubler l'endroit.
Décharge À la fois casse et décharge, c’est l’endroit où l’on recycle tout ce qui peut être utile à la communauté. On stocke les choses d’apparence inutile et on y entrepose les objets irréparables. Pour les bricoleurs ou les gens habiles de leurs doigts, c'est une petite mine d'or - encore qu'avec le temps, il devient de plus en plus difficile de trouver des choses utiles. Attention également aux vermines qui y traînent et au tétanos. Si vous avez l'impression d'entendre des bruits à l'intérieur des monticules, vous n'êtes peut-être pas les seul·e·s...
Les bois autour de Derry sont denses et inquiétants. On s'y rend rarement seul·e et jamais de nuit. Difficile d'en estimer les limites et les frontières, beaucoup de celleux qui les parcourent assurent avoir tourné en rond. Les écorces sont marbrées de marques censées permettre aux gens de se retrouver. Les rares personnes ayant été près des bois et ayant survécu assurent avoir entendu des cris et des râles s'échapper de l'orée à la tombée de la nuit.
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